Le Cameroun modernise son réseau de transport interurbain. Après une phase pilote concluante — zéro accident enregistré sur un an, selon le ministère des Transports — la géolocalisation et la vidéosurveillance deviennent la norme dans les bus.
Cette mesure, appelée à devenir obligatoire, repose sur des technologies avancées : caméras embarquées reliées à des centres de contrôle, capteurs de fatigue capables d’immobiliser un bus en cas de conduite à risque, et suivi centralisé entre la police et la gendarmerie pour intervenir rapidement.
En période sensible, comme les fêtes ou le transport de matières dangereuses, des règles plus strictes s’appliqueront : contrôles techniques renforcés, suivi des itinéraires et respect des temps de repos des conducteurs.
Pour les voyageurs, c’est un gage de sécurité et de transparence. Pour les transporteurs, un investissement technologique, mais avec des avantages : moins de risques, de meilleures conditions d’assurance et des preuves disponibles en cas de litige.
La sécurité routière entre ainsi dans une nouvelle ère au Cameroun : plus technologique, proactive et structurée